La généalogie ascendante par quartiers part d’un individu pour tenter de retrouver tous ses ancêtres, sans privilégier une branche, en progressant génération après génération. C’est la démarche la plus souvent suivie. Le nombre de personnes va donc en théorie être multiplié par 2 à chaque génération : 2 parents, 4 grands-parents, 8 arrière grand-parents,… etc. En France, compte tenu des limites de l’état-civil et des registres paroissiaux, un individu né au début du XXIème siècle peut espérer trouver en moyenne 15 générations en s’arrêtant aux couples mariés vers 1600 soit environ 20 000 ascendants. C’est un chiffre très théorique : absence d’archives ou archives lacunaires, accidents de l’histoire et consanguinité diviseront ce chiffre sans doute par 3 ou 4. L’objectif d’une généalogie ascendante est de mieux connaître ses origines. Une variante de la généalogie ascendante par quartiers consiste à ne s’intéresser qu’aux porteurs du nom du père (généalogie ascendante agnatique), formule très prisée à une époque chez les porteurs de particule ou, plus rare, à ne s’intéresser qu’à l’ascendance de la mère (généalogie ascendante cognatique).
La généalogie descendante consiste à choisir un couple à partir duquel le généalogiste recherche tous les descendants jusqu’à la période actuelle. L’objectif est souvent d’identifier les descendants d’une personnalité du passé, qu’elle soit publique ou qu’elle soit, plus simplement, un ancêtre qui a marqué l’histoire de la famille. On essaiera d’identifier le plus grand nombre possible de descendants, en particulier les descendants vivants qui seront cousins entre eux, même si parfois ce seront des cousins éloignés. Peut-être sommes nous cousin avec la voisine, sans le savoir !