Histoires et anecdotes à propos de nos ancêtres et de leurs vies

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Tissu d'emballage pour les colis à destination des camps en Allemagne. Archives privées-Collection familiale

STALAG VIII C

Nous sommes en mai. Le 8 mai 1945 est la date de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie. C'est donc le moment de parler de cette guerre et de se souvenir de ses drames. La majorité des soldats français de la Deuxième Guerre mondiale ont été prisonniers de guerre. C'est donc de l'un d'entre eux dont j'aimerais vous parler aujourd'hui. Théodule est né en 1901 à Buigny-les-Gamaches, dans la Somme. Son âge lui évite la Première Guerre mondiale, dans laquelle il perd son frère aîné. Il fait son service militaire de 1921 à 1923. Il se marie avec Odette, qui est institutrice, en 1933. Ils ont trois enfants avant le début de la Deuxième Guerre mondiale. Théodule est rappelé sous les drapeaux le 21 mars 1940. Pris dans la débâcle de l'armée française, il est fait prisonnier le 23 juin 1940. Il est envoyé en Allemagne, comme prisonnier de guerre. Pendant ce temps, son épouse doit faire face, seule, à toutes les difficultés liées à l'occupation, avec ses trois enfants à nourrir et à éduquer. Elle en ressort épuisée, mais ne manquera pas, quoi qu'il arrive, de confectionner ces petits colis entourés de tissu, cousu serré pour éviter le chapardage. Elle envoie régulièrement un peu de nourriture, un peu de réconfort et des nouvelles, les plus rassurantes possibles, à Théodule, là-bas, dans son Stalag. Mais la guerre finira bien par se terminer...

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Archives Départementales de Saône et Loire, Cote 5E 153/2

Un samedi qui finit mal !

Voici un acte de décès rencontré au hasard de mes recherches et qui raconte une histoire qui finit bien mal. Nous sommes le samedi six juillet 1793. Quatre amis, Joseph Guérin, Etienne Perrin, Jean Simon et Thomas Regnier profitent de leur samedi pour se baigner dans le plan d'eau qu'on appelle le grand bassin de la fonderie. Ce plan d'eau est au Creusot, en Saône et Loire. Même si la fonderie n'est pas encore ce qu'elle deviendra sous les Schneider, quarante ans plus tard, elle est déjà active. La ville n'a que 1545 habitants, alors qu'elle en aura plus de 38 000 au début du XXème siècle. Cependant elle est déjà le siège de la Fonderie Royale et de la Manufacture des Cristaux de la Reine qui a été transférée de Sèvres au Creusot en 1786. Et, justement, nos quatre amis sont, tous les quatre, graveurs sur cristaux. Pendant ce temps, au Creusot, l'équipe municipale est réunie autour du maire, François Augé. Soudain, la porte s'ouvre brutalement. On réclame le maire de façon urgente au grand bassin. Il s'y précipite et à son arrivée il rencontre trois de nos amis...

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